Qui suis-je ?

Bonjour Daniel. Peux-tu nous parler de ta relation à l’image ? Y a-t-il eu un guide, un maître à penser ?

L’histoire remonte à mon enfance. J’ai dû prendre un appareil pour la première fois entre mes mains aux alentours de 10 ans, cette chose magique qui permettait de créer des images. Un peu plus tard j'ai découvert les livres des humanistes et mes premiers salaires ont été investi dans mon premiers réflex. J’ai toujours cultivé inconsciemment ce lien à l’image.

Ton parcours professionnel a-t-il été guidé par la photo ?

Oui et non. Il y eut des signes avant-coureurs. Mon premier emploi chez Atari France, en tant que technicien, m’a permis de découvrir le monde de l'image numérique, touchant aux applications graphiques et aux logiciels de traitement d’images. J’ai alors formé des utilisateurs et des distributeurs à l’utilisation de ces outils. Pendant plus de 30 ans j’ai eu la chance de voir évoluer ces technologies. Puis en 2013, j’ai créé Danimages, projet mêlant ma passion, mon expérience et mon regard artistique et l'envie de partager et de faire découvrir la photographie.

Comment vois-tu ton métier aujourd’hui ?

J’aime la photo car pour moi, c’est un langage à part entière. Une fois les gens mis à l’aise le naturel revient au galop et il est possible de réaliser de somptueux clichés. J’aime cette relation à l’autre. C’est vraiment ma manière de m’intéresser aux gens, à leur histoire. On peut tellement faire parler les images. Je résumerais les choses en deux mots : authenticité et convivialité. C’est la base de mon approche. Pour toucher en plein cœur, il faut savoir écouter.

Que préfères-tu dans le métier de photographe ?

J’aime la diversité qu’il offre. Découvrir des nouveaux univers, à travers des rencontres, des projets… J’apprécie particulièrement créer des portraits authentiques et originaux. Ce qui compte avant toute chose, est de faire passer une émotion ou de raconter une histoire. J’apprécie toutes les facettes de mon métier. Mais il est vrai que le mariage est quand même un terrain de jeu magnifique : l’inattendu se mêle à la postérité. C’est l’occasion de saisir des instants précieux.